Le 31 août 2007 sortait sur console et PC, Bioshock, premier du nom, marquant à jamais la scène vidéo ludique. Cinq ans après nous voilà avec un nouvel épisode intitulé Bioshock Infinite. Celui-ci n’est pas une suite à proprement parler des deux précédents Bioshock car l’action se déroule 50 ans avant le Bioshock.

1912, dans la peau de Booker Dewitt, un « détective » au passé trouble, sans conviction et endetté jusqu’au cou. Une seule chance pour payer cette dette, retrouver et ramener, à New York, une jeune femme prénommée Elizabeth.

A partir de cet instant un long voyage attend notre ami Dewitt, car la jeune demoiselle est retenue à Columbia, une mystérieuse cité flottante fondée par un homme prénommé Zachary Comstock.

 

Le point fort de la série Bioshock : son histoire.

Empruntant de nombreux thèmes à la science fiction, cette histoire sera étayée par les divers enregistrements de voxophone que vous trouverez un peu partout éparpillés dans Columbia. Ces enregistrements de divers citoyens de la cité vous en apprendrons plus sur le pourquoi du comment et permettrons également de parler de thèmes tels que le racisme, la corruption mais également une mise en abyme des Etats-Unis actuels.

 

Irrationnel Games propulse donc le joueur dans cette cité utopique qu’est Columbia, à l’instar des premiers Bioshock, celle-ci peut être considérée comme étant un personnage à part entière du jeu. Contrairement à Rapture, Columbia est lumineuse, constituée de couleurs vives, pleine de vie et de ruelles animées par des fêtes, du moins au début… car plus vous avancerez dans l’histoire, plus l’utopie révélera ses parts d’ombres et de mystères, pour finir dans un monde de folie angoissante.  Le style steampunk est à l’appel ainsi que la direction artistique léchée qui a fait la réputation de la série.

 

Bioshock Infinite est de type FPS, first-person shooter. Celui-ci reprend le même gameplay que nous avions découvert avec Bioshock 2 . En effet, la possibilité d’attaquer des deux mains et de réaliser ainsi diverses combinaisons entre toniques, équivalents des plasmides de Bioshock, et armes à feu, donne un côté dynamique et jouissif au combat.

L’attaque au corps à corps sera également de la partie grâce au Skyhook, nouveauté de cet épisode, permettant de s’accrocher aux rails aériens, Skyline, qui permettent de circuler à sa guise dans la cité.

La présence du personnage Elizabeth, contrôlé par l’IA, est également une grande nouveauté de Bioshock Infinite car « vous ne serez plus jamais seul ». En effet, en plus de vous accompagner tout au long de l’aventure, celle-ci vous aidera durant les combats en vous fournissant moult kits de soins et cristaux, mais également en faisant apparaître des failles spatio-temporelles permettant de changer votre tactique de combats.

 

Bioshock c’est également une bande son et Bioshock Infinite égale ces prédécesseurs pour le bonheur de nos oreilles. On retrouve aux commandes Garry Schyman qui nous délivre des compositions originales dans un style à la fois classique et jazzy, mais également les réadaptations de tubes de l’époque et de chansons cultes des années 80. De plus, le doublage de la version française est irréprochable permettant l’immersion et l’identification du joueur.

 

Enfin la durée de vie du jeu est conséquente pour un FPS, compter à peu près 15h de jeu pour finir l’histoire, mais il vous en faudra bien plus pour explorer le monde de fond en comble et trouver tous les secrets.

 

Bioshock Infinite s’inscrit dans la lignée de ces prédécesseurs, ayant une atmosphère unique, un scénario profond et une direction artistique du feu de dieu. On regrettera pourtant des graphismes un peu datés et quelques phases de couloirs.

En bref, Bioshock Infinite est un jeu qui ne vous laissera pas indifférent.