C’est lors de la soirée de lancement de The Witcher 3 que notre équipe a eu l’occasion de tester le jeu tant attendu.

Nous avons tout d’abord choisi de nous lancer dans l’aventure sur PC. Malheureusement nous n’avons pu jouer qu’au pad, mais qu’importe puisque l’interface était très intuitive. Après un bain sûrement bien mérité, vous retrouvez Yennefer (grand amour de Geralt et magicienne très puissante) dans votre chambre. Pas de scènes érotiques -bien qu’il y en aura tout au long du jeu- mais une discussion qui vous permet de cerner un peu plus les relations entre les 2 personnages.
Vous rejoignez ensuite Vésémir (le plus ancien des sorceleurs) un peu exaspéré par Ciri (la fille de l’empereur et la protégée de Géralt) elle-même sorceleuse s’entrainant au combat avec un homme de paille.
Il faut dire que la fillette a un caractère bien trempé et vous défiera même dans une petite course qui vous permettra d’apprendre les rudiments du parcours. Pas de répit pour vous, puisque vous enchainerez avec le didacticiel vous apprenant les premières notions de combat. Il sera question d’attaquer, parer, esquiver, riposter mais également d’utiliser les signes.

En maintenant la touche LB/L1 vous accédez à la roulette des signes. Vous serez d’ailleurs sommé de les utiliser un par un pendant le tutoriel, avec l’explication de chacun à l’appuie : • Igni : Vous lancez une boule de feu qui enflamme l’ennemi. • Aard : Grace à un choc vous créez un souffle qui repousse les ennemis présent dans la zone d’effet. • Axii : Vous entrez dans l’esprit de quelqu’un d’autre soit pour le convaincre (PNJ) soit pour faire en sorte qu’il se batte pour vous (ennemi). • Quen : Vous créez une barrière protectrice tout autour de vous. • Yrden : Vous créez un piège magique sur le sol. Il faut l’avouer le tutoriel est très bien fait et il vous suffira d’une poignée de secondes pour maîtriser les bases. Revenons dans le monde réel puisque, oh surprise, tout cela n’était qu’un rêve se finissant mal puisque Yennefer et Ciri s’avèrent être en grand danger.

Ni une ni deux, après en avoir parlé à Vésémir vous partez dans un premier temps en quête de retrouver Yennefer. Sur le chemin vous traverserez les campagnes, le tout éclairé par des rayons de soleil du plus bel effet (que dire du couché de soleil !). Les décors sont de toute beauté et vraiment variés, à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre. Mention spéciale aux personnages très bien modélisés et très expressifs. Si l’on devait cependant retenir un bémol graphique ce serait le drop de frames pendant certaines cinématiques et ce pourtant sur une GTX 980, ce qui est plutôt très gênant. Les quêtes secondaires sont comme toujours disponibles à foison, tout comme vous pouvez récolter des plantes ou aller faire un tour à la taverne jouer au Gwynt. Le Gwynt est un jeu de carte stratégique censé être simple mais qui souffre d’un didacticiel vraiment raté, avouons-le.
En effet lors de votre première partie vous risquez fortement de gagner ou de perdre sans même en connaître la raison. Vous piochez 10 cartes qui seront les seules que vous pourrez utiliser. Le tapis se découpe en 3 zones : une pour les épéistes, une pour les archers, et une pour les machines de siège. Le système est basé sur la force des cartes mais aussi sur leurs effets et la météo qui influe sur les zones.

Tout au long du jeu vous pourrez par ailleurs collectionner lesdites cartes. Votre première quête principale vous conduira à tuer un griffon, ce qui ne s’avèrera pas aussi rapide que vous le pensez car tuer l’animal demande une grande préparation. Il vous faudra préparer un guet apens grâce à une herbe simulant l’odeur d’un cadavre en décomposition, mais également traquer l’animal grâce au sens du sorceleur permettant de suivre les traces sur le sol. Le combat en lui-même s’avère un peu brouillon quand on n’a pas encore la main. En effet, juste avant le combat Vésémir vous fournit une arbalète censée grandement vous aider à abattre l’animal. C’est sans compter sur le système de visée trop sensible et qui affiche le viseur de façon alternative (avec une souris l’épreuve doit être bien plus simple). Son utilisation est tellement compliquée que vous en viendrez vite à lui préférer les signes Igni, Quen et Yrden.

A noter qu’après quelques minutes le griffon s’est mis à bugger en tournant indéfiniment en rond, je n’avais donc plus qu’à spammer les attaques pour l’achever. J’ignore si ce bug ce produit fréquemment ou était exceptionnel mais il est quand même très handicapant quand on souhaite un minimum de challenge lors des combats contre des ennemis puissants. Pour conclure, ces premières heures de jeu étaient très alléchantes et on a très vite envie de se replonger des heures dans le jeu. L’envie de chevaucher dans ces décors, manipuler les esprits des PNJ avec le signe Axii, taquiner Yennefer, chasser des montres qui font quatre fois notre taille, enfin comprendre les règles du Gwynt et compléter les nombreuses quêtes secondaires.

Il y a certes quelques imperfections mais elles n’entachent aucunement l’expérience de jeu. Autant dire… Foncez !